Manus AI : le nouveau chatbot IA chinois qui défie ChatGPT

11 mars 2025
Rédacteur Duncan Idaho

 

Manus, le nouvel agent IA chinois autonome, bouleverse les standards de l’intelligence artificielle avec ses capacités inédites.

  • Agent autonome multifonctionnel capable de contrôler applications et navigateurs pour accomplir des tâches complexes en mode asynchrone
  • Performance supérieure aux modèles américains selon les benchmarks GAIA, malgré quelques erreurs factuelles
  • Accès ultra-restrictif en version beta avec des invitations qui atteindraient 50 000 dollars sur le marché secondaire
  • Avancée majeure pour l’IA chinoise après DeepSeek, soulevant des enjeux géopolitiques importants

On dirait que l’IA chinoise monte en puissance, et pas qu’un peu ! 🔥 Après DeepSeek qui a fait sensation en début d’année, voilà que débarque Manus, un chatbot bien plus sophistiqué. Lancé en mars 2025 par la société chinoise « The Butterfly Effect », ce nouveau système promet de métamorphoser notre façon d’interagir avec l’intelligence artificielle. Mais c’est quoi exactement Manus ? Comment se compare-t-il à ChatGPT ou DeepSeek ? Et surtout, comment peut-on y accéder ? Plongeons dans l’univers de ce nouvel agent IA qui fait déjà trembler les géants américains.

Qu’est-ce que Manus : un agent autonome qui réforme l’IA

Manus n’est pas un simple chatbot comme les autres – c’est carrément un agent IA général autonome capable de connecter « les pensées et les actions ». Contrairement à ses concurrents qui se contentent souvent de générer du texte, cet assistant intelligent prend littéralement les commandes de votre ordi pour accomplir des tâches complexes de A à Z.

Le chatbot chinois peut naviguer entre différentes applications, contrôler votre navigateur ou même manipuler VS Code pour programmer à votre place. Sa capacité à fonctionner en mode asynchrone est bluffante ! 😲 Pendant que vous vaquez à vos occupations, Manus continue de bosser en arrière-plan et vous notifie une fois le travail terminé.

Côté performances, Manus excelle dans des domaines variés : organisation de voyages, analyse financière approfondie, rédaction de contenus pédagogiques, ou encore développement web. L’architecture technique de ce modèle chinois repose sur plusieurs intelligences artificielles spécialisées qui collaborent. Les experts du secteur estiment que Manus s’appuie probablement sur Claude 3.7 d’Anthropic, Qwen d’Alibaba ou même DeepSeek pour fonctionner.

Yichao Ji, fondateur de Monica, n’a pas hésité à qualifier Manus de « prochain paradigme de la collaboration homme-machine » – rien que ça ! Cette approche change radicalement notre façon d’interagir avec l’IA, en transformant un simple outil conversationnel en véritable assistant capable d’agir dans notre environnement numérique.

Des performances qui font de l’ombre aux géants américains

Si l’on en croit les benchmarks officiels, Manus surpasserait carrément Deep Research d’OpenAI. Les tests GAIA menés à plusieurs niveaux de difficulté montrent que le chatbot chinois obtient des résultats supérieurs à ceux de ses concurrents occidentaux. Un sacré coup de pression pour les géants américains de l’IA !

Victor Mustar de Hugging Face ne tarit pas d’éloges, qualifiant Manus comme « l’outil IA le plus impressionnant » qu’il ait jamais testé. Cet enthousiasme des experts témoigne d’un réel bond en avant dans les performances des modèles d’intelligence artificielle made in China.

Des limitations qui tempèrent l’enthousiasme

Malgré ces performances qui font rêver, Manus n’est pas exempt de défauts. Plusieurs utilisateurs ont signalé des erreurs factuelles dans les réponses générées et une tendance à ne pas citer ses sources d’information. De quoi soulever des questions sur la fiabilité et la transparence du modèle.

Pierre-Carl Langlais, chercheur dans le domaine, raconte s’être retrouvé piégé dans des boucles sans fin lors de ses tests. Plus inquiétant encore, TechCrunch affirme que lors de leurs essais, le système n’a pas réussi à boucler correctement la moindre tâche. Ces critiques montrent que malgré son potentiel, Manus a encore du chemin à parcourir pour tenir toutes ses promesses.

Comment tester Manus ? Un accès ultra-restrictif

Vous êtes chaud pour essayer Manus ? Va falloir être patient… ou très fortuné ! 💰 Le nouveau chatbot chinois n’est actuellement disponible qu’en version « beta fermée » avec un système de codes d’invitation ultra-restrictif. Cette stratégie de déploiement limité permet à l’entreprise d’adapter progressivement la capacité de ses serveurs.

Son succès est pourtant déjà phénoménal sur les réseaux sociaux avec plus de 160 000 membres sur son serveur Discord et 83 000 abonnés sur son compte X. L’engouement est tel que certains codes d’invitation se négocieraient à des prix complètement dingues sur le marché secondaire :

  • Des invitations qui atteignent 50 000 dollars selon certaines sources (soit le prix d’une belle bagnole !)

Cette rareté orchestrée crée un sentiment d’exclusivité qui contribue au buzz autour de Manus. En attendant un accès plus démocratique, les curieux peuvent toujours suivre les démos et retours d’expériences partagés par les rares élus qui ont pu tester l’agent IA.

Manus après DeepSeek : la Chine s’affirme dans l’IA mondiale

L’arrivée de Manus n’est pas un événement isolé mais s’inscrit dans une montée en puissance de l’intelligence artificielle chinoise sur la scène mondiale. Quelques semaines après DeepSeek qui avait déjà créé une onde de choc, ce nouveau chatbot confirme les ambitions chinoises dans ce domaine stratégique.

Contrairement à DeepSeek qui mise sur l’open source, Manus adopte un fonctionnement plus opaque. Il ne s’appuie pas sur un LLM développé spécifiquement mais utilise habilement des modèles existants. Pour le South China Morning Post, Manus représente « un autre moment DeepSeek » pour la Chine.

Ces avancées soulèvent néanmoins des inquiétudes en matière de sécurité et de confidentialité des données. Le gouverneur du Tennessee a d’ailleurs déjà banni DeepSeek et Manus pour ces raisons. Ces tensions illustrent bien les enjeux géopolitiques qui entourent le développement de l’IA.

Avec Manus, la Chine prouve qu’elle n’est plus simplement dans une position de rattrapage technologique, mais qu’elle peut désormais innover et proposer des solutions qui rivalisent – voire dépassent – celles des leaders américains comme OpenAI ou Anthropic. La course à l’IA ne fait que commencer, et elle promet d’être passionnante ! 🚀

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